Alain Fraval
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Paysages
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Un
aperçu de la technique
essais sur polystyrène
retour à l'accueil
Ateliers
Successivement à
Rabat (Maroc), puis à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) et à Vignol
(Nièvre) pendant la belle saison ; actuellement, atelier permanent à
Vignol.
Premiers pas
En 1973, à
Rabat, au Maroc : premières peintures, d'emblée avec des couleurs à
l'huile, en alternant le travail à la brosse avec celui au couteau.
Essais de différents supports et matériaux : toile collée sur bois,
papier à détrempe, papier sans grain, miroir, mastic de carrossier,
papier d'aluminium (comme substrat), couleurs acryliques et pastels
gras (associés avec l'huile). Travail en autodidacte pur ; chaque
tableau est une expérience, jamais reproduite.
Pendant l'été et
l'automne 1991, à Paris : reprise des travaux de peinture aux couteaux
(de peintre et de carrossier) avec des petits formats. La surface
peinte s'élargira par la suite, pour quelques œuvres plus ambitieuses.
Jamais de très grands formats.
Actuellement
Sur le papier
préparé (enduit de colle à bois puis d’acrylique blanc) et collé
provisoirement à un martyr, la matière colorée (huile), portée à la
saturation et à la viscosité voulues au moyen d’un médium alkyde, est
étalée et repoussée, tassée , voire grattée : une façon de glacis. Pas
d’usage de peinture blanche. Le tableau est travaillé à plat, sur une
table haute, à la lumière naturelle autant que possible. La plupart de
tableaux sont réalisés en une séance, parfois 2 ou 3. Depuis peu, un
grand couteau de carrossier est très souvent utilisé seul.
Dans tous les cas, les peintures sont réalisées sans croquis ni esquisse ni dessin préalables, de chic.
Tailles et présentation
Les dimensions
varient : du très petit format (miniature), actuellement privilégié, au
moyen format (75 x 110 cm). Aux rectangles ont succédé des séries de
carrés de tailles normées (12, 15, 23, 30… cm de côté).
Les œuvres à
exposer sont présentées encadrées. Le papier (ou carton léger) est
contrecollé sur du carton épais, du carton mousse, voire sur de la
mousse plastique rigide. Comme cadre, une fausse marge affleurante
blanche dans un cadre léger en bois ou, comme dernièrement, dans une
caisse américaine en carton noir ou en carton ondulé.
1997
(détail)
2012 (détail)
Outils : plusieurs couteaux
de carossier (lames rectangualaires en
acier)
appelés parfois spatules japonaises
et 1 couteau de peintre de forme
losangique
(+ couteau à enduire).
1997 (détail)
2011 (détail)
travail avec une lame (couteau de carossier)
Essais sur polystyrène
(2015)
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Les plaques de polystyrène vendues
en grandes surfaces de bricolage constituent des supports plans et
rigides. Leur surface n'est pas exempte de défauts : rainures, plages
plucheurses, etc.
L'enduit est nécessaire pour les effacer plus ou moins (certains peuven
têtre intéressants) : peinture acrylique blanche, gesso, etc.
Il n'y a pas besoin du martyr en carton qui assure la planéité du papier, utilisé jusque-là et pas du tout abandonné.
Le polystyrène est fragile : il s'écorche, se poinçonne, se rainure facilement.
À la pression exercée par les couteaux, il répond par un léger enfoncement. Qui n'existe pas avec le papier.
Ci-contre à gauche : tableau terminé (30 x 30 cm) et 2 petits carrés de
polystyrène (de récupération, cf les trous) enduits d'acrylique blanc.
À droite : 3 tableaux terminés. Épaisseur 2 cm.
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Travail de la peinture
Table horizontale
Couteau de carossier (taille moyenne)
Couteau à palette pour le mélange du gris de Payne (huile) avec le médium (Alcyde : Liquin)
plaque de verre = palette
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À droite : petits formats exécutés comme exercices
Les petites chutes de polystyrène servent d'éprouvettes pour des expériences.
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Alain
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